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[Programme] Ferney-Voltaire : sortir du désert médical

Les Gessiens demandent à cor et à cri la construction d’un établissement hospitalier dans notre territoire depuis des lustres. Promesse a même été faite par M. Raphoz d’installer une clinique privée.

C’est méconnaître les conditions à remplir pour obtenir l’agrément de l’Agence Régionale de Santé qui dépend de l’Agence Nationale de Santé, elle-même sous la tutelle directe du Ministère de la Santé qui prend la décision finale en fonction de critères strictes parmi lesquelles

  • Un hôpital ne peut être construit que s’il y a une population de 100’000 habitants relevant de la Sécurité Sociale et des organismes d’assurance spécifiques qui y sont rattachés. Or le Pays de Gex ne compte pour le moment que 90’000 habitants dont une bonne partie ne relève pas de la Sécurité Sociale. De manière réaliste, il faudrait donc que le Pays de Gex comprenne plus de 300’000 habitants avant que cette demande ne soit entendue.
  • L’État exige que 8 hectares soient cédés à l’Assistance publique qui assure la gestion des établissements hospitaliers, qu’ils soient publics ou privés. Quelle commune accepterait de s’amputer d’une telle surface ?
  • Et même, comment recruter du personnel soignant qui migrerait rapidement en Suisse sans salaire ou aide significative ? Le manque de personnel médical commence à se faire ressentir en Suisse aussi et l’embauche de personnel soignant, toutes catégories confondues y est facilitée.

La question de l’implantation d’un hôpital, aussi légitime soit-elle, ne relève hélas pas de la compétence des communes.

Des solutions adaptées à la ville

Nous n’allons cependant pas assister au délitement de cette situation en matière d’offres de soins sans réagir et proposons une solution réaliste pour répondre aux besoins légitimes de nos concitoyens.

Pour cela Ferney-Avenir s’engage à :

  • Mener une réflexion constructive avec la CAPG pour la création d’une maison de Santé pluridisciplinaire en centre-ville, qui serait également un centre relais en lien avec les hôpitaux voisins français et suisses.
  • Favoriser l’installation de médecins spécialistes, médecins généralistes de famille et de paramédicaux en ville pour sortir du désert médical dans lequel nous nous trouvons en leur accordant des locaux et logements à prix raisonnables pendant la première année d’installation, le temps pour eux de créer une patientèle fidèle. Cela rendrait leur travail plus attrayant, plus épanouissant et déchargerait les médecins et auxiliaires de santé qui pourront travailler plus sereinement et répondre à des demandes de rendez-vous qui s’avèrent relever du parcours du combattant.
  • Relancer un centre de soins infirmiers en lien avec les communes voisines.
  • Encourager la télémédecine prometteuse pour certaines pathologies simples.
  • Négocier avec la Sécurité Sociale, les mutuelles et l’ARS, le remboursement élargi pour permettre à chacun de pouvoir bénéficier de soins spécifiques.